Saturday, 17 October 2020

Cockatoo by Joe Pollitt

 

Cockatoo by Joe Pollitt | 2020

 

Cockatoo

In the foreground a nervous bobbing, large, white feathered, Cockatoo, gyrates backwards and forwards. Perfectly balanced on a weathered moss-infested farmhouse gate. The striking yellow plumage on the top of the head and neck rises, like a wave in the Pacific; the white froth, having been touched by the waning sun, creates the illusion of a freshly made lemon sliced omelette. All of a sudden the direction changes and so begins the bouncing; up and down, like a lone basketball in a well-oiled gym. The thuds of boom, boom, boom on the clean wooden floor. Watching these trance-like Cockatoo practices has somehow, become somewhat, hypnotic...Sleezzpp.

The strong talons grip to the rotting wood, holding onto the frame, perched on the sturdy far post. This firm grasp allows for a tiresome rocking movement, like a pyramid tempo on an upright piano. This rhythmical dance is an omen, an anxious preparation for the harsh months to come. This lively scene appears rather familiar, religious even, insinuating a ritualistic call for Prayer. A BIG shout-out for our weekly rations of consideration. Willing the world to go backwards in order to move forward.

The Cockatoo appears restless, lost in a daze in the unusual surroundings of the rows of moulting silver birch; their white barks slowly peeling away from the main, like tree-snakes. The sight is breath-taking! The painful shedding of wooden skin framed against the brightness of the illuminated forest.  Beams of light stream through thin and thick naked branches, the leaves of which, have long since fallen. Their purpose reassigned, transformed into muddy fertilizer underfoot, as autumn arrives in earnest. Snap! You're back in the room.

Listening to MALAA in SEINE, PARIS..


 

 

 

*N.B. 17/10/2020 Robert Blease 50th.


https://www.youtube.com/channel/UCQdCIrTpkhEH5Z8KPsn7NvQ

 


Cacatoès 

Au premier plan, un cacatoès nerveux, à grandes plumes blanches, tournoie d'avant en arrière. Parfaitement équilibré sur une porte de ferme infestée de mousse patinée. Le plumage jaune frappant sur le dessus de la tête et du cou s'élève, comme une vague dans le Pacifique; la mousse blanche, touchée par le soleil décroissant, crée l'illusion d'une omelette en tranches de citron fraîchement préparée. Tout d'un coup, la direction change et ainsi commence le rebond; de haut en bas, comme un ballon de basket solitaire dans une salle de sport bien huilée. Les bruits de boum, boum, boum sur le parquet propre. Regarder ces pratiques de cacatoès ressemblant à de la transe est en quelque sorte devenu hypnotique ... Sleezzpp.

Les fortes serres s'agrippent au bois en décomposition, s'accrochant au cadre, perché sur le solide poteau éloigné. Cette prise ferme permet un mouvement de bascule fastidieux, comme un tempo pyramidal sur un piano droit. Cette danse rythmée est un présage, une préparation anxieuse pour les mois difficiles à venir. Cette scène vivante apparaît plutôt familière, religieuse même, insinuant un appel rituel à la prière. Un GRAND merci pour nos rations hebdomadaires. Vouloir que le monde recule pour avancer.

Le cacatoès semble agité, perdu dans un état second dans l'environnement inhabituel des rangées de bouleaux argentés en mue; leurs écorces blanches se détachent lentement du corps principal, comme des serpents arboricoles. Le spectacle est à couper le souffle, l'effritement douloureux de la peau de bois encadrée par la luminosité de la forêt illuminée. Des faisceaux de lumière traversent des branches nues minces et épaisses, dont les feuilles sont tombées depuis longtemps. Leur but est réaffecté, transformé en engrais boueux sous les pieds, alors que l'automne arrive sérieusement. Casser! Vous êtes de retour dans la salle.